Aujourd’hui, environ 1 670 volcans actifs émergés sont recensés à travers le monde : une soixantaine entre en éruption chaque année (sans compter les très nombreux volcans sous-marins). Ces volcans actifs sont surtout concentrés le long des limites de plaques tectoniques. Une bonne centaine d’entre eux sont considérés comme particulièrement dangereux, car d’importantes populations vivent à proximité. Seuls quelques-uns d’entre eux font l’objet d’une surveillance spécifique avec la présence d’un observatoire dédié.
Le plus gros volcan sur Terre est le Mauna Loa qui se trouve sur la Grande Île de Hawaii. Son volume est d’environ 40 000 km3 ! Il s’élève à 4 170 mètres, mais sa base repose à plus de 5 500 mètres sous la surface de l’océan Pacifique : sa hauteur totale dépasse donc 9500 m !
Les volcans actifs ne se répartissent pas aléatoirement sur le globe. Ils surtout liés à trois environnements géodynamiques :
- le volcanisme d’accrétion, là où les plaques s’écartent les unes des autres ;
On estime qu’au moins 20 000 centres éruptifs actuels ou très récents jalonnent ces limites, dont plus de 99 % ne sont pas observables, car cachés au fond des océans. Le volcanisme des zones d’accrétion est surtout connu aux rares endroits où les dorsales émergent. C’est le cas de l’Islande. - le volcanisme de subduction, là où convergent les plaques :
C’est le long des zones de subduction que se manifeste de la manière la plus évidente le volcanisme actuel, de façon généralement très explosive. La zone la plus connue est la ceinture de feu du Pacifique : elle borde cet océan de tous côtés, à l’exception du sud. Elle concentre plus de 60 % des volcans actifs émergés de la planète. - le volcanisme de « point chaud », indépendant des limites des plaques, est lié à des remontées de panaches thermiques profondément enracinés dans la planète. Ce type de volcanisme est relativement rare (quelques dizaines de volcans au maximum).