Glossaire

Frontière de plaques le long de laquelle se crée une nouvelle croûte océanique. Les plaques s’écartent l’une de l’autre à partir d’une zone d’accrétion.

lave claire relativement visqueuse, formant des coulées, des aiguilles et des culots (volcanisme explosif des zones de subduction).

ensemble de volcans formés par la subduction d’une plaque océanique plongeant dans le manteau terrestre.

écoulement de matériaux volcaniques anciens remobilisés lors de l’effondrement du flanc d’un volcan.

lave basique sombre, chaude (1 150 °C) et très fluide, très commune.

Bloc de lave qui, projeté durant une éruption, retombe au sol en prenant des formes particulières (bombes en croûte de pain, en fuseau, en bouse de vache…).

vaste dépression circulaire résultant de l’effondrement du toit d’une chambre magmatique, à l’occasion d’une très grosse éruption.

lave particulière très fluide, constituée pour l’essentiel de carbonates (et non de silice).

Matériaux fins formés par la pulvérisation du magma ou des roches anciennes du volcan, lors des éruptions explosives.

Zone, du manteau supérieur ou de la croûte, où le magma est stocké.

Conduit ou fissure reliant le réservoir magmatique et la surface, par lequel  transite le magma lors d’une éruption.

Relief plus ou moins important se formant autour de la cheminée d’un volcan par accumulation de projections et de coulées.

Résultat de l’épanchement en surface d’une lave.

Dépression plus ou moins circulaire située à l’aplomb d’une cheminée volcanique.

Partie la plus superficielle du globe. On distingue la croûte continentale, de faible masse spécifique (2 800 kg/m3) et la croûte océanique, plus dense car basaltique (3 000 kg/m3).

dôme de lave visqueuse se formant à l’intérieur d’un édifice volcanique.

La force de Coriolis dévie les vents et enclenche la formation d’un vaste mouvement en spirale de l’ensemble des masses nuageuses autour d’un centre calme où le ciel est bleu, le futur œil du cyclone. Ainsi explique-t-on la forme circulaire de ces vastes dépressions atmosphériques, dont le diamètre peut atteindre plusieurs centaines de kilomètres. Les vents qui se développent en leur sein tournent dans le sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère Sud et dans le sens inverse dans l’hémisphère Nord. Néanmoins, la force de Coriolis, nulle au niveau de l’équateur, n’apparaît qu’au-delà de 6° de latitude nord ou sud. C’est pourquoi les régions équatoriales ne connaissent pas de cyclones.

lave acide, très riche en silice. Très visqueuse, elle forme fréquemment des aiguilles de lave (Mt Pelée en 1902 par exemple).

relief en forme de coupole, dépourvu de cratère, formé par l’accumulation sur place d’une lave visqueuse.

chaîne volcanique sous-marine de 60 000 km de long. À son axe se crée la nouvelle croûte par accrétion.

Relief qui s’est formé suite à l’accumulation de produits volcaniques (scories, bombes, cendres, coulées de lave…).

dynamisme éruptif des «volcans rouges» basaltiques, la lave s’épanchant en fontaines et longues coulées fluides.

Eruption caractérisée par des projections de cendres ou de blocs qui peuvent s’élever à plusieurs kilomètres de hauteur.

éruption explosive due au contact entre le magma et l’eau.

due à la vaporisation brutale d’eau rencontrée en sous-sol par le magma ; pas nécessairement suivie d’éruption.

Cassure de l’écorce terrestre qui partage un ensemble rocheux en deux compartiments décalés.

Variété de fougère des régions sub-tropicales (Nouvelle-Zélande, Australie, Réunion…), qui développe un amas de racines aériennes formant un véritable tronc.

émanation de gaz et vapeur d’eau dans les zones volcaniques.

Chaleur interne de la Terre, ou étude de la chaleur de l’écorce terrestre et de son utilisation comme source d’énergie.

Source d’eau chaude jaillissant à intervalles plus ou moins réguliers lorsque, en profondeur, la pression de vapeur d’eau dépasse un certain seuil.

lave constituée d’une émulsion de cendres et blocs ponceux, émise en très gros volumes lors d’éruptions cataclysmales.

terme indonésien désignant une coulée de boue déclenchée pendant et/ou après une éruption.

petit fragment projeté, solide ou liquide, de diamètre compris entre 2 et 60 mm.

Produit plus ou moins liquide émis à la surface du globe lors d’une éruption volcanique. C’est du magma qui a perdu la totalité de ses gaz en arrivant à la surface de la Terre.

dépression circulaire à parois raides, parfois occupée par un lac, produite par une explosion violente (explosion phréatomagmatique).

Liquide plus ou moins riche en gaz dissous résultant de la fusion partielle ou totale, en profondeur, du matériel solide constituant le manteau ou la croûte. Par refroidissement, ce liquide donne des roches d’origine magmatique (roches plutoniques ou roches volcaniques).

Enveloppe de la terre, située entre la base de la croûte et le noyau externe, à 2 900 kilomètres de profondeur. On distingue le manteau inférieur et supérieur. Dans les 250 derniers kilomètres vers la surface, le manteau supérieur est plastique : c’est l’asthénosphère, sur laquelle flotte la lithosphère. L’épaisseur de la lithosphère varie entre 80 et 120 kilomètres. Elle est plus rigide et sa température atteint 1 500 °C.

Une zone ou un ensemble de hauteurs formé par des édifices volcaniques.

Constituant d’une roche, se présentant sous forme de cristaux.

Volume central de la Terre, composé de deux parties. Le noyau central, ou graine», est solide et composé en majeure partie de fer. Sa température est supérieure à 4 000 °C. La partie externe du noyau est liquide ; elle est composée de matériaux riches en fer et en nickel. Elle est animée par des mouvements de convection (plusieurs dizaines de mètres par jour).

associé aux magmas visqueux, mélange à haute température de gaz, blocs et cendres se propageant à grande vitesse.

Centre de recherches à partir duquel les volcanologues observent et surveillent un volcan.

roche volcanique entièrement vitreuse, noire et riche en silice.

colonne de nuage volcanique, chargée de cendres et de gaz, qui se développe dans l’atmosphère lors d’explosions volcaniques puissantes.

roche volcanique acide qui se débite en dalles sonores, d’où son nom.

cratère à parois verticales, dû au poinçonnement du sol par effondrement localisé.

Grands fragments mouvants de la couche supérieure rigide de la Terre, épaisse de 10 à 100 kilomètres. La Terre est découpée en une douzaine de plaques formées de lithosphère qui «flottent» sur l’asthénosphère. Les plaques sont animées d’un lent mouvement horizontal : elles s’écartent ou se rapprochent à une vitesse de quelques centimètres par an. C’est principalement aux frontières de ces plaques que se produisent séismes et nombre d’éruptions volcaniques.

dynamisme d’éruption explosive émettant des panaches de cendres pouvant atteindre plusieurs dizaines de kilomètres de hauteur.

panache thermique terrestre d’origine profonde, donnant en surface des manifestations volcaniques.

Roche volcanique vitreuse, de teinte claire. Elle est friable et très poreuse, d’où sa faible densité (elle peut flotter sur l’eau).

concerne tous les matériaux fragmentés (clastes) éjectés lors des explosions volcaniques.

lave de teinte claire, acide et visqueuse. Elle forme surtout des dômes, des aiguilles ou d’épaisses coulées très courtes.

fossé d’effondrement constituant l’axe de certaines dorsales océaniques (rift océanique), ou sur les continents (rift continental).

fragment de lave projetée, vacuolaire, rouge ou noir, hérissé d’arêtes et de pointes. Constitue les cônes de scories par accumulation.

Onde générée par la brusque rupture de roches en profondeur.

Enregistrement, obtenu avec un sismographe, des vibrations affectant le sol, en un point donné, à la suite d’un séisme.

Appareil servant à enregistrer les ondes sismiques.

Zones d’émission de gaz d’origine magmatique, avec dépôts de soufre et formation de marmites de boue.

édifice volcanique de structure complexe, dont l’activité volcanique variée s’est manifestée sur une longue période.

Disposition de l’ensemble des constituants des roches.

dynamisme éruptif, projetant des lambeaux de lave incandescente à l’origine de la formation des cônes de scories.

zone où une plaque tectonique dense s’enfonce sous une autre plaque moins dense.

Théorie selon laquelle la surface terrestre est découpée en plaques, en mouvement les unes par rapport aux autres. Elle permet d’expliquer les paysages actuels de la Terre (morphologie des continents, ouverture d’océans, formation de chaînes de montagnes, localisation des zones sismiques et volcaniques…).

Se dit des eaux chaudes aux propriétés thérapeutiques.

lave de composition intermédiaire entre trachyte et andésite.

lave blanchâtre visqueuse, essentiellement constituée de feldspaths. Elle forme surtout des aiguilles et des dômes.

onde océanique générée par un séisme ou l’effondrement d’une partie d’un volcan. Provoque des raz-de-marée destructeurs.

roche consolidée formée de matériaux pyroclastiques.

édifice volcanique large et aplati, constitué par l’empilement d’une multitude de coulées basaltiques.

dynamisme éruptif plus ou moins rythmique fait d’explosions violentes éjectant cendres et (gros) blocs.